Origine du Nom Roussennac

Vient de Russinus, dérivé en inum de Russus, surnom appliqué à un homme à la chevelure rousse. C’est donc d’un certain Russinus que dépendait le domaine qui fut le centre d’un foyer de peuplement qui s‘est perpétué jusqu’à nos jours.

Histoire

Le village s’est développé autour d’une villa gallo-romaine et a pris assez d’importance pour devenir au Xème siècle le chef-lieu d’une viguerie (juridiction administrative médiévale dans le Sud de la France), la « Vîcaria Rocenacensis ».

La seigneurie de Roussennac a successivement appartenu à la famille de Panat (dès le début du XIIIème siècle), puis à Jean Segui (1501 – 1506) et aux Boysson (au Buisson XVIème siècle). Le Village fut entièrement fortifié.

Roussennac, autrefois dénommé également Ruspennaco, est un des bourgs les plus anciens de la région. Selon l’abbé le Brun, l’église Saint-Sernin de Roussennac était la seconde qui fut bâtie dans le Rouergue témoignant ainsi de l’ancienneté du village.

La tradition enseigne que les seigneurs se sont emparés de l’église Saint-Sernin pour en faire un fort. C’était un édifice roman byzantin surmonté d’une tour octogone d’une hauteur prodigieuse qui servait en quelque sorte de phare aux voyageurs. Ce lieu s’appelait Fort de Roussennac et il existait encore, il y a peu, un portail de ville entier, ainsi que des lambeaux des murs. Plus tard, ces puissances ont fait construire l’église actuelle. Deux écussons qu’on voit encore dans le chœur confirment cette thèse.

L’église de St Sernin a disparu après 1830. Les pierres ont été prélevées en 1832 pour construire un aqueduc sur la route de Rignac. Le reste des débris antiques a été vendu aux enchères 195 francs au profit de la commune. On trouve encore les fondements de la nef de cette église qui a servi pour bâtir l’actuelle. Cette église s’appelle Saint Eutrope témoignant d’une dévotion aux estropiés.

Au début du 20ème siècle, des fouilles mettent à jour un sarcophage contenant de nombreux ossements et partiellement enterré sous un ancien mûr (vraisemblablement celui de l’ancienne église Saint Sernin).

La tour Saint-Martin d'Espeillac

En 1855, dans la nuit du 15 au 16 juillet, un orage “épouvantable” ravagea la paroisse de Roussennac (Espeilhac, la Roubénie, l’Inrezie, l’Esclavissac, Laumière…). Aussi, les habitants décidèrent de construire à la fin du 19ème siècle la chapelle du bon secours, surmontée de la statue de la vierge qui était avant sur le clocher. Celle-ci domine Roussennac et veille sur ses cultures.

Roussennac faisait autrefois partie de la commune de Montbazens en tant que section. Ce n’est qu’en 1843 que Roussennac obtient le statut de commune indépendante.

Roussennac est la patrie de Guillaume Brax, dit la Paille, un des chefs des croquants, vaincus en 1628 par le sénéchal de Rouergue, M. de Noailles qui supplicia les chefs croquants.

Serait également originaire de Roussennac Guillaume Lyssorgues, dit Le Sourd, (mort en 1556), qui participa avec Baduel à la construction (1530 – 1545) de l’actuel château de Bournazel. Le seigneur, Jean du Buisson, qui le fit bâtir, était également seigneur de Roussennac.

Eglise de Roussennac

Roussennac, autrefois Ruspennaco, est un des bourgs les plus anciens de la région.
Le village disposait de deux églises. La seconde, dédiée à St Sernin, a disparu après 1830. C’était un édifice roman byzantin d’un grand intérêt avec tour lanterne octogonale et baptistère dans la crypte.

Le chemin de la croix fut érigé dans l‘église de Roussennac, le 6 avril 1835.

En 1855, dans la nuit du 15 au 16 juillet, un orage “épouvantable” ravagea la paroisse de Roussennac. Le clocher de l’église qui occupait tout le dessus de la tribune en longueur et en largeur menaçait ruine et a du être démoli.

Eglise de Rousenanc

Eglise de Rousennac

 

 Il fut impossible de le reconstruire sur le même plan à cause du peu de solidité du dernier arceau de l’église qui devait supporter comme avant une partie du poids. Force fut alors de choisir un autre emplacement après avoir consulté les hommes de l’art, il fut décidé que la tour s’élèverait là où était l’escalier de l’ancien. Du fait du peu d’espace, on n’a pu lui-donner la grandeur qu’on aurait désirée.

Commencé en 1862, le clocher actuel ne fut terminé qu’en 1863. C’est à cette époque qu’on plaça à la tribune la rosace avec les Vitraux peints.
De l’édifice roman il ne reste que quelques éléments (corniches à billettes et têtes aux angles) ; l’église est gothique. Il existe une dévotion à St Eutrope pour les estropiés, par analogie des mots.

Le rétable du XIIIe siècle a été restauré en 1996.

Chapelle de Roussennac

En 1855, dans la nuit du 15 au 16 juillet, un orage “épouvantable” ravagea la paroisse de Roussennac (Espeilhac, la Roubénie, l’Inrezie, l’Esclavissac, Laumière, …).
Aussi, les habitants décidèrent de construire à la fin du 19ème siècle la chapelle du bon secours, surmontée de la statut de la vierge qui était avant sur le clocher.
Celle-ci domine Roussennac et veille sur ses cultures.

Chapelle de Roussennac

Chapelle de Roussennac

La draye

En vieux français « draie », signifie chemin de traverse. A.Vayssier lui donne quatre significations : « voie romaine, chemin vieux et large attribué aux romains », « chemin de traverse pour les troupeaux de menu bétail », « chemin tracé dans la neige » et « sonailler » signifiant brebis en tête d’un troupeau ouvrant la voie.

Pendant longtemps, nombreux furent les archéologues à se pencher sur le tracé de l’antique voie romaine menant de Cahors à Rodez. Le recoupement de nombreux documents rédigés à travers les siècles confirme cette origine.
Certaines thèses actuelles accréditeraient même une origine préhistorienne.

La Draye

La Draye

Venant de Rignac, la draye chemine alors de la Bonaurie (commune d’Anglars St Félix) vers Espeilhac. Il s’agit d’un tronçon remarquable de part sa largeur qui peut atteindre par endroit jusqu’à 18 m. Le long de cette portion, on retrouve le lieu dit Saint Martin (appelé actuellement Mas de Manciac) en hommage à l’apostolat du célèbre évangélisateur des Gaules. On retrouve également les termes de Saint Martin sur les hauteurs d’Espeilhac où fut édifiée la tour Saint Martin (1270), ancienne propriété de l’abbé de Conques, aujourd’hui détruite.

La présence de cette tour indique l’importance du village d’Espeilhac comme carrefour routier (entre les draye de Rodez à Cahors et du Haut Quercy en Aubrac, cette dernière passant par Conques) et comme lieu de marchés où la population disséminée se regroupait. Cette position particulière d’Espeilhac en fait également l’un des plus importants péages du Rouergue.

La chapelle Sainte Madeleine d’Espeilhac

Son origine remonte à 1318, année où Raimond BASTIDE dit de Veillac, propriétaire d’un hospice à Roussennac et à Rodez, décide de venir en aide aux pauvres du village d’Espeilhac et concoit d’idée de faire édifier une chapelle où ses dons (à savoir 21 setiers de froment) seraient distribués chaque année le jour de la fête Saint Jean Baptiste en présence du chapelain. Ledit chapelain deavait dire une messe chaque année en contrepartie d’une attribution de 14 setiers de froment et 35 setiers d’avoine.

Raimond BASTIDE, homme prévoyant, indiqua le maintien de ces dons par testament, charge à ses héritiers de les honorer. Ce qui fut fait pendant près de trois siècles.

La chapelle d'Espeilhac

La chapelle d'Espeilhac

Au milieu du XVII° sicèle, les habitants d’Espeilhac transmirent une requête à l’Evêque de Rodez se plaignant que le chapelain ne respectait plus les volontés de Raimond BASTIDE. Suite à la visite de Monseigneur Bernard de Corneillan en 1634, le préjudice fut reconnu et l’évêque de Rodez fit revivre la chapelle, ordonné des réparations et la reprise du culte. Malheureusement, cette situation ne dura pas puisqu’en 1739, le constat fut fait d’un nouvel abandon. Cet abandon fut définitif lorsque Louis XV décidé de la suppression des abbayes dépeuplées. L’aumône de Raimond BASTIDE fut alors réunie à l’hôpital de Villefranche de Rouergue par arrêté du conseil d’Etat en 1753.

Cette chapelle a été rénovée par les habitants d’Espeilhac au début des années 2000 avec le concours de la mairie de Roussennac. Jusqu’il y a peu de temps, la messe était dite à l’occasion de la fête des habitants d’Espeilhac.

Patrimoine "Avant / Après"

Retrouvez ci-dessous un comparatif de nos photos de patrimoine.

Ancienne école

Ancienne école avant
Ancienne école avant
Ancienne école après
Ancienne école après

Église

Église avant
Église avant
Église après
Église après

Avenue de Bournazel

Avenue de Bournazel avant
Avenue de Bournazel avant
Avenue de Bournazel après
Avenue de Bournazel après

La forge

La forge avant
La forge avant
La forge après
La forge après

Pargou - portail du village

Pargou - portail du village avant
Pargou - portail du village avant
Pargou - portail du village après
Pargou - portail du village après

ESSO

ESSO avant
ESSO avant
ESSO après
ESSO après

Roussennac - Vu de loin

Roussennac vu de loin - avant
Roussennac vu de loin - avant
Roussennac vu de loin - après
Roussennac vu de loin - après

Le village de Roussennac

Le village de Roussennac avant
Le village de Roussennac avant
Le village de Roussennac après
Le village de Roussennac après

Roussennac - Vue aérienne

Roussennac - Vue aérienne avant
Roussennac - Vue aérienne avant
Roussennac - Vue aérienne après
Roussennac - Vue aérienne après